Date : 29/12/2023
Dans l’effervescence de l’année universitaire 2003/2004, une époque où les rêves se mêlaient aux défis, j’ai rencontré Karine. Nos soirées étaient empreintes d’échanges amicaux et de confidences partagées sous les étoiles de la cité U. C’était un temps de simplicité et de complicité.
Mais bientôt, les ombres de la confusion ont voilé ma perception. Je me suis perdu dans un labyrinthe de pensées erronées, voyant en Karine plus qu’une amie, et en ses refus, l’œuvre d’une manipulation extérieure. Mon esprit, embrouillé par les troubles et la consommation de substances, transformait chaque interaction en une énigme douloureuse.
À cette époque, j’ai crié, j’ai imploré, persuadé d’un amour partagé. Mais Karine, ancrée dans sa réalité, ne pouvait répondre à mes illusions. Elle avait un cœur déjà donné, un avenir envisagé avec un autre.
Les années qui suivirent furent un périple à travers les méandres de mon esprit. De Chartres à Orléans, de l’hôpital au studio solitaire, j’attendais un signe, un retour de Karine qui ne vint jamais. L’acceptation de cette réalité fut comme l’aube après une longue nuit, éclairant les erreurs de mon parcours.
Karine, si ces mots te parviennent, sache que je regrette les peines causées, les illusions entretenues. J’étais perdu dans un dédale de ma propre création, incapable de voir la vérité que tu essayais de partager. Aujourd’hui, je reconnais mes erreurs et te demande pardon pour les ombres que j’ai projetées sur nos souvenirs.
Je tiens aussi à remercier sincèrement ces deux âmes bienveillantes de la cité, qui, dans un moment critique, m’ont tendu la main. Sans leur aide, mon chemin aurait été bien plus sombre.
Dans cette quête de compréhension, je me suis trouvé, perdu, puis retrouvé. Et à travers ces lignes, j’espère apporter un peu de lumière là où j’ai autrefois semé l’obscurité.
Laisser un commentaire