
Date : 29/11/2023
Au cĆur de la citĂ© universitaire d’OrlĂ©ans, lĂ oĂč les voix des Ă©tudiants se mĂȘlaient en une symphonie de jeunesse et de promesses, nos chemins se sont croisĂ©s. Josie, une figure qui se dĂ©tachait du tumulte ambiant, captura mon attention. Elle portait une mariniĂšre qui rappelait les rivages lointains, et sa silhouette athlĂ©tique tĂ©moignait d’une force tranquille.
Notre premiĂšre rencontre, prĂšs de sa porte, fut un moment suspendu dans le temps. J’avais frappĂ©, poussĂ© par une impulsion spontanĂ©e, et lorsqu’elle ouvrit, un monde de possibilitĂ©s s’ouvrit devant moi. Nos premiers mots Ă©changĂ©s, maladroits mais sincĂšres, posĂšrent les fondations d’une aventure inattendue.
Ă l’entrĂ©e de sa chambre, nous avons partagĂ© d’innombrables heures de rires et de complicitĂ©. Ces moments, simples mais prĂ©cieux, m’ont offert un refuge temporaire de mes propres tourments. Josie avait cette capacitĂ© unique de me faire sentir simplement heureux, loin des ombres qui m’habitaient habituellement.
Nos sorties ensemble Ă©taient des bulles de bonheur. Un jour, lors d’une promenade Ă Olivet, nous nous sommes arrĂȘtĂ©s sur une terrasse au bord du Loir. LĂ , sous un soleil doux, nous avons commandĂ© des boissons : un Perrier citron pour elle, une menthe Ă l’eau pour moi. MĂȘme si les prix semblaient Ă©levĂ©s, ils pĂąlissaient en comparaison de la joie de ces instants partagĂ©s.
Mais comme toutes choses, notre histoire avait une fin. Sous le ciel d’Ă©tĂ© d’OrlĂ©ans, Josie m’annonça doucement l’arrivĂ©e d’une autre personne dans sa vie. Sa voix, empreinte de regret et de rĂ©solution, marqua la fin de notre chapitre ensemble.
Bien que terminĂ©e, notre relation reste gravĂ©e dans ma mĂ©moire. Elle est le souvenir d’une rencontre qui a illuminĂ© mon existence, m’ayant montrĂ© la simplicitĂ© et la puretĂ© du bonheur. Josie restera pour moi l’Ă©cho d’un temps oĂč, malgrĂ© les dĂ©fis, j’ai connu la joie sincĂšre et Ă©phĂ©mĂšre de la compagnie d’une Ăąme lumineuse.
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